Barra (NA)
Villa vésuvienne appelée « Villa Giulia »
Pojet architectural, BET et Réseaux 1996
Villa Giulia (Villa De Gregorio, Prince de S. Nicandro) est située à Barra, quartier orientale de la commune de Naples.
La construction originaire fut voulue par Domenico Cattaneo, ministre de Ferdinando de Bourbon, à la fin du XVIIIème siècle; d’importantes transformations ont été réalisées, en revanche, au cours du XIXème siècle. L’élément d’architecture le plus important est la façade principale que sa conception originaire du XVIIème se développe selontrois ordres : le premier est composé d’une fresque ornée, le deuxième et le troisième sont reliés par des pilastres géants. Les fenetres centrales de l’étage noble sont décorées par des corniches triangulaires et encaissées dans des niches étroites entre les pilastres, qui remontent probablement à la restructuration du XiXème siècle. Le complexe composé de la Villa et du splendide Parc, à l’intérieur duquelelle s’incrit en parfaite harmonie, est un ensemble de grand intérêt et constitu aujourd’hui encore l’exemple d’une intégration réussie entre espaces verts et architecture. Le jardin, d’environ 1,7 hectares, enrichit d’aromates de légende et d’éléments décoratifs, a comme élément de prestige la serre en fer et en verre, avec ornements en fonte, remonte à la fin du XiXème siècle.
On accède à la Villa à travers une esedra le long de la Via S. Nicandro d’un diamètre d’environ 40 m, délimitée par des portails et des pilones en « piperno » couplées avec des niches et des statues dans la partie centrale ;le tout est orné de jardinières et de boulets en béton. Le porche d’accès à la fabrique est délimité par l’entrée de la chapelle – à l’intérieur de laquelle il y a un autel en onyx qui remonte à la fin du XiXème siècle – et de la salle ciculaire qui conduit aux étages supérieurs. Depuis le porche, on accède à un ample couloir rectangulaire, à l’intérieur duquel on distingue une vaste plateforme basse à un niveau, sur les cotés sud et est, et un batiment émergent à L, le long des cotés nord et ouest. Au total on compte 17 batiments destiné à un usage habitatif, en plus des deux caves, de la chapelle et des divers garages. Tout l’étage noble constitue l’appartement le plus sompteux au niveau de la décoration et de l’ameublement qui datent de la fin du XIXème siècle. Le belvedère situé sur la toiture terrasse est également d’intéret remarquable avec son gracieux escalier en fer. Restauration de la Villa Les structures en bois ont été renforcées en insérant des poutres d’acier à coté des poutres existentes en bois et fixées à celles-ci. Pour les voutes l’interventiona été uniquement consitée en de petites reprises. Pour une seule de celles-ci il a été nécessaire la réalisation d’une voute encorbellée en béton située à l’extrados des arcs en maçonnerie après avoir élimineé les couches de béton existentes.
La chape à répartition a été réalisée avec des toles zinguées et du béton armé avec une grille métallique et encastréé dans les parois. Dans certains endroits, il n’a pas été jugé utile de procéder à une consolidation générale mais uniquement avec des reprises localisées Dans un seul de ces endroits, particulièrement dégradé, il a été nécessaire la réalisation d’une voute encorbellée en béton située à l’extrados des arcs en maçonnerie, en réutilisant les tuiles marseilleises d’origine. Les parois ont été renforçées avec des tirants métalliques placés dans le sens transversale du batiment. On a procédé par des interventions de reprise des murs ( briques et tuf) et des injections de mortier destiné à augmenter la capacité portante des parois. Poue les finitions, on a procédé à la réfection de grandes zones d’enduit extérieur avec du mortier à base de chaux, en remettant en état les pilastres préexistentes et les décorations en briques. Les parties en pierres ont été nettoyées (sablage et nettoyage à brosse) et traitées avec de la peinture protectrice transparente. Pour les pièces les toiles antiques ont été restaurées avec démontage et retensage de celles-ci ; et les riches décorations ( aussi en or ) en platre. En ce qui concerne la serre du XIXème, une restauration ciblée a intéressé la partie la plus significative et la plus décorée. Certains éléments métalliques ont d’abord été démontés et remplacés et ainsi, toutes les parties métalliques ont été nétoyées et protégées avec de la résine. Restauration de l’autel.
La restauration de l’autel à forme de cadre présent dans la chapelle a demandé une serie d’opérations préliminaires afin d’individuer la partie sur laquelle il était nécessaire d’intervenir. Au début, les morceaux manquants ont été relevés – aussi bien pour les parties décoratives que pour celles architectoniques – les altérations de certaines des superficies apparentes et les agraffes métalliques mises en place lors de précédents interventions.
Un relevé photographique de l’état actuel a été effectué ainsi que le démontage de tous les élèments ( numérotés avec des numéros romains) ; puis le dévissage sur place de ceux-ci. A tout ceci a suivit le contrôle et la réintégration des murs, auxquels ont été remontés les éléments de marme avec des aggraffes en acier inox. Enfin, tous les joints entre les différents éléments ont été repris avant de procéder à un nettoyage complet. Restauration de l’esedra Pour l’esedra, les travaux ont concerné d’un coté les pilones et de l’autre les protails. En ce qui concerne les zones des pilones en « piperno », on a d’abord procédé à un nettoyge général avec brossage et lavage pour enlever les incrustations ; au-dessus des poteaux il y avait des jardinières et des boules comme base, en grande partie mancantes : les boules de ciment ont été reconstruites en pierre vésuvienne, alors que pour les jardinières on a enlevé les morceaux qui tombaient et on lesa reconstruites dans l’épaisseur ainsi que les décorationsavec du ciment coloré adapté. Les portails, equant-à eux, ont été nettoyés de la peinture obsolète et repeints.